Parachat Tsav

“Le feu de l’autel brûlera en lui” (Vaykra 6-2 Début de notre Parasha)

Le Admour Rabbi Its’hak Meïr de GOUR commente encore ce verset.
Il fait remarquer qu’il n’était apparemment pas nécessaire d’ajouter les termes « en lui ». Il était suffisant de dire « le feu de l’autel brûlera »
Il explique qu’il s’agit ici du Cohen que la Torah enjoint d’accomplir son service divin avec engouement, de façon « enflammée ».


Similairement, nous avons apprit dans les Pirké Avot (chap.5 Mishna 5) :

10 miracles étaient accomplis au quotidien dans le Temple de Jérusalem. L’un d’eux : le feu permanent qui brûlait sous l’autel ne fut jamais éteint par les pluies.
Explication : Dans le Temple de Jérusalem, il y a un autel à l’intérieur et un autre dans la cour du Temple. C’est de celui-ci dont on parle.

La pluie se dit « Gueshem » qui vient de la racine Gashmiyout qui signifie « matérialité ». Là aussi on vient mettre en garde le Cohen afin qu’il ne laisse pas son côté matérialiste venir éteindre la flamme qui brûle à l’intérieur de chaque Cohen pendant son service divin. Il est vrai que les Cohanim consommaient beaucoup de viandes qui provenaient des multiples sacrifices réalisés au quotidien.
Or, le consommateur de viande à – par nature – une attirance vers les choses matérielles. Malgré tout, l’amour d’Hashem « brûlait » en permanence au fond de la personnalité de chaque Cohen.

Source: http://halachayomit.co.il/